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American cars passion 62 - Importation, vente de véhicules américains.

                                                                                                                                                  






             

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         Mail : acp62@free.fr



Comment êtes-vous devenu Créateur d'entreprises ?

 Et bien j’y pensais depuis un moment à vrai dire… depuis 8 ans exactement. Autant dire que ce ne m’est pas venu comme ça du jour au lendemain et que ça a été une idée murement réfléchie. D’ailleurs, j’ai commencé à y songer plus sérieusement il y a 4 ans de cela. En effet, j’ai été touché par un plan de licenciement. Seulement, j’ai une famille à assumer et à ce moment, sans fonds, il m’était impossible de me lancer. J’ai donc retrouvé du travail pour pouvoir m’en occuper tout en commençant à mettre de l’argent de côté pour ma future société. 

 

 Quelles ont été vos motivations ? 

Ma passion pour ces véhicules a été une motivation importante. Je voulais simplement pouvoir en vivre, faire ce que j’aime. Toutefois, même par ces fortes motivations, je n’ai pas voulu y aller tête baissée. J’ai donc pris mon temps, et je me suis tourné vers des organismes compétents pour solidifier mon projet et créer mon entreprise.

 

Que vous a apporté INITIATIVE GOHELLE ? 

J’avais besoin d’argent, il me fallait des fonds pour renforcer mon capital de départ. Grâce au prêt à taux zéro, j’ai bénéficié de 7 500 €, ainsi j’ai pu démarrer mon activité. Par ailleurs, sans ces capitaux, je n’aurais pas pu réellement entreprendre certaines démarches directement, comme la location coûteuse des conteneurs pour transporter les véhicules. C’est donc un soutien important que INITIATIVE GOHELLE m’a apporté.

 

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un futur entrepreneur ? 

Tout d’abord, j’insiste sur le fait qu’il ne faut surtout pas se précipiter, vouloir aller trop vite. La passion par exemple, ne doit prendre le pas sur la raison. Il faut donc vérifier la viabilité de son projet, réfléchir sérieusement. Ensuite, il faut savoir s’entourer, d’experts et de comptables, pour démarcher correctement les banques. Enfin, être soutenu par ses amis, sa famille est un réel atout.

 

La langue étrangère a-t'elle été une barrière ?

Non et cela pour 2 raisons :

La première, c’est qu’il s’avère que lorsque j’étais à l’école, au lycée, j’ai fait un voyage au Canada. C’était un échange inter-écoles. L’anecdote est donc la suivante : un jour j’attendais un train sur le quai quand soudain une personne vient me demander l’heure, en anglais… je n’ai même pas su répondre, je suis resté bloqué. J’ai par la suite eu ce déclic que de vouloir apprendre cette langue en rentrant en France. A l’époque, j’ai même par la suite obtenu mon BAC, en partie grâce à l’anglais.

La deuxième raison, c'est que je suis retourné au Canada en vacances. Par la suite, j’ai quelque peu voyagé pour arriver à New York. Arrivé là-bas, j’étais obligé de pratiquer la langue. J’y suis resté un certain temps j’ai donc perfectionné mon anglais. 

Pour résumer, c’est pour ces deux raisons que la langue étrangère à savoir l’anglais ne m’a pas causé de problèmes. Même si je maîtrise parfaitement le langage technique lié à mon projet et dont je fais usage régulièrement, j’ai des amis totalement bilingues résidant au Canada, à Montréal. Ils sont et sont prêt à m’aider en cas de souci. 

 

Quelles ont été les formalités à effectuer, spécifiques à votre projet ? 

Pour le moment je n’ai pas eu beaucoup de documents en anglais à remplir, mise à part les « certificate of title ». C’est l’équivalent des cartes grises mais en anglais. Ils sont nécessaires pour que je puisse les importer légalement. Ensuite, j’ai dû remplir un questionnaire avant de partir aux Etats-Unis dans le cadre de mon projet. C’est le fameux « ESTA », je l’ai remplie en français puisqu’il est traduit directement. Pour pouvoir accéder à cette formalité j’ai dû faire une demande pour obtenir le questionnaire. Par ailleurs, celui-ci est payant, il m’a coûté 14 €.

 

Avez-vous bénéficié d'un soutien particulier lors de ces étapes ? 

Étant très autonome, j’ai organisé jusqu’à aujourd’hui tous mes voyages vers le Canada, les États-Unis, seul. Pour le reste j’ai demandé quelques conseils à des amis concernant la société. Je les ai ensuite renforcés par des conseils professionnels en passant par un conseiller de la Chambre des Commerces et de l’Industrie (CCI), M. MANIC. Je tiens d’ailleurs à saluer son professionnalisme par la qualité de ses conseils, son aide, et le suivi qu’il me consacre.

 

Quel est le délai moyen pour importer un véhicule de ce type ? 

En sachant qu’après avoir complété toutes les formalités nécessaires à l’import du ou des véhicules en question, ils sont mis en conteneurs et sont embarqué dans des bateaux pour une traversée de mer. Le trajet peut durer 14 à 21 jours. On peut donc y parvenir en 1 mois généralement. Il suffit de bien s’organiser. Dans d’autres cas, où l’on doit recourir au DRIRE (Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement) ou à l’UTAC (Union Technique de l’Automobile, du motocycle et du Cycle) on peut obtenir un délai moyen bien plus long, environ 6 à 9 mois.

 

Avez-vous déjà importé un véhicule des États-Unis, pour vous ou pour un ami, avant la création même de votre entreprise ?

En tant que passionné je possède 4 véhicules de ce genre. J’ai 2 Camaro, une de 1991 (acheté d’occasion en 1995) et un autre modèle de 1998 (acheté neuf, en 1998) que j’ai fait importer des États-Unis. J’ai également une Cadillac Seville, c’est celle que j’utilise pour rouler quotidiennement, et enfin, j’ai une Pontiac.

Ensuite, j’ai effectivement déjà importé des véhicules de ce type pour des amis, pas forcément des États-Unis mais venant d’Europe (Belgique par exemple). Les démarches sont les mêmes, tout comme les réglementations. Cela leur a permis d’éviter le casse-tête administratif qu’une opération comme celle-ci représente.